samedi 19 février 2011

Enregistrements de la séance : « Discussion collective » du 9 février

Les enregistrements de la troisième séance « Discussion collective » du séminaire « Du public au commun » faits mercredi 9 février, 2011 à l'Université Paris 6, Paris.

L'intervention d'Antonio Negri et Nicolas Guilhot (31:16)
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Le premier round de discussion (35:25)
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Le deuxième round de discussion (25:40)
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Le troisième round de discussion (23:53)

Contribution d'Antonio Negri et Nicolas Guilhot pour la séance du 9 février

Un premier problème qu’il convient de soumettre à la discussion consiste à déterminer s’il est possible de repousser les limites du droit public (occidental, dans sa version romaine ou dans celle de la common law) afin qu’il puisse préfigurer un dispositif produisant un tertium genus (le commun, le droit du commun) et se soustraire ainsi non seulement à la “chosité” privée et publique, mais aussi au “formalisme” antagonique propre au jeu de la procédure et du procès (qu’il s’agisse du droit occidental ou de la common law).

Dans la tradition du droit romain, les exigences de l’individu (propriétaire) son prises à l’intérieur des relations conflictuelles (à somme nulle, puisque la raison s’oppose au tort juridique) qu’il entretient avec sa contrepartie dans le cadre du procès. La pratique juridique et la jurisprudence ne cessent de reprendre ce dualisme qui, dans la genèse du système capitaliste, revêt inéluctablement le sens d’une constitution de la propriété et reflète sa force fondatrice et omnilatérale.